JOHANN WOLFGANG GOETHE – FÊTE DE MAY (poésie) FRA
Johann Wolfgang Goethe
Fête de mai
(poésie)
Comme resplendit
A mes yeux la nature !
Comme le soleil brille !
Comme rit la campagne !
Les fleurs jaillissent
De chaque rameau
Et mille voix
Hors des buissons
Et joie et délices
De tous les cœurs.
O terre, ô soleil,
O bonheur, ô plaisir
O amour, amour,
Splendeur dorée
Comme là-haut, sur ces collines
Les nuages au matin,
Tu bénis magnifique
Le champ verdissant –
Dans la brume de fleurs
Le monde gonflé de sève !
O jeune fille, jeune fille
Combien je t’aime !
Comme ton regard luit
Comme tu m’aimes !
Comme l’alouette aime
L’air et les champs,
Et les fleurs du matin
La rosée du ciel,
Ainsi je t’aime
D’un sang plein de vie,
Toi qui me donnes
Jeunesse et joie, et le désir
De chants nouveaux
Et de danses nouvelles.
Eternellement sois heureuse
Comme tu m’aimes.
…
..
.
Johann Wolfgang Goethe – Fête de mai
Johann Wolfgang Goethe
Johann Wolfgang von Goethe (né le 28 août 1749 à Francfort et mort le 22 mars 1832 (à 82 ans) à Weimar, est un romancier, dramaturge, poète, théoricien de l’art et homme d’État allemand, passionné par les sciences, notamment l’optique, la géologie et la botanique, et grand administrateur.
Johann Wolfgang Goethe est l’auteur d’une œuvre abondante aux accents encyclopédiques qui le rattache à deux mouvements littéraires : le Sturm und Drang et le classicisme de Weimar (Weimarer Klassik). En physique, il proposa une théorie de la lumière et en anatomie, il fit la découverte d’un os de la mâchoire. Il est souvent cité en tant que membre des Illuminés de Bavière (nom d’ordre : Abaris). Son Divan doit beaucoup à Hafez.
Johann Wolfgang Goethe est notamment l’auteur des Souffrances du jeune Werther (Die Leiden des jungen Werthers), Les Affinités électives (Wahlverwandtschaften), Faust I et II, Les Années d’apprentissage de Wilhelm Meister (Wilhelm Meisters Lehrjahre), ainsi que de nombreux poèmes dont beaucoup sont si célèbres que des vers en sont entrés comme proverbes dans la langue allemande : Willkommen und Abschied (« Es schlug mein Herz, geschwind zu Pferde / es war getan fast eh gedacht »), Mignon (« kennst du das Land wo die Zitronen blühn… », Connais-tu le pays où fleurissent les citronniers), Le Roi des aulnes (« Wer reitet so spät durch Nacht und Wind / es ist der Vater mit seinem Kind… ») Der König in Thule. (Wikipedia).
Johann Wolfgang Goethe
Œuvres
Poésies
Pygmalion (1767)
Prométhée (Prometheus) (1774)
Der König in Thule (1774)
Chansons de société (1776)
Ballades (1787)
Le Roi des Aulnes (1782)
L’Apprenti sorcier
Élégies romaines (de) (1788 – 1790)
Épigrammes vénitiennes (1790)
Xénies (1796) avec Schiller
La Fiancée de Corinthe (Die Braut von Korinth) (1797)
Hermann et Dorothée (1798) – traduct. de Benjamin Lévy (1881)
Achilléide
Le Roman de Renart
Ginkgo biloba (1815)
Divan occidental-oriental (1819)
Lieds (chansons)
Odes
Vers inspirés par la vue du crâne de Schiller
Petite Rose
Le Réveil d’Épiménide
Romans
Les Souffrances du jeune Werther (Die Leiden des jungen Werthers) (1774)
Les Années d’apprentissage de Wilhelm Meister (Wilhelm Meisters Lehrjahre) (1796)
Les Affinités électives (Die Wahlverwandschaften) (1809)
Les Années de voyage de Wilhelm Meister (1826)
Théâtre
L’Amant capricieux (Die Laune des Verliebten) (1767 ou 1768)
Goetz de Berlichingen (Götz von Berlichingen) (1773)
Mahomet (1772-1773)
Clavigo (1774)
Stella (de) (1776)
Iphigénie en Tauride (1779)
Nausicaa (1787)
Egmont (1789)
Torquato Tasso (de) (1790)
Le Grand Cophte (1790)
Le Général citoyen (1793)
Les Révoltés (1793)
La Fille naturelle (1804)
Écrits sur les Lumières et la Philosophie de l’histoire contenant les notes inédites de Goethe à sa traduction du Neveu de Rameau de Diderot (1805), Éditions de l’Épervier, 2010
Faust I (1808) et II (1832, posthume)
Der Bürgergeneral (1793)
(wikipedia)