WALT WHITMAN Poème CHANSON DE MOI-MÊME Poésie TEXTE FRANÇAIS

 

Walt Whitman
Chanson de moi-même

( Song of Myself )

(1855)

 

Poésie du livre:

Feuilles d’herbe

(en anglais: Leaves of Grass)

 

Littérature américaine

Texte intégral traduit en français

 

La poésie ” Chanson de moi-même ” ( Je Chant moi-même – Song of Myself ) du poète américain Walt Whitman a été publiée en 1855 dans la collection – Livre “Feuilles d’herbe”. Dans la poésie “Chanson de moi-même” par Walt Whitman le poète raconte de lui-même, pas comme un seul individu mais comme une conscience individuelle en expansion pour embrasser un cosmique universel. Le poème “Chanson de moi-même” par Walt Whitman représente un hymne sincère à la vie sous toutes ses formes, dans le présent, passé et futur, au-delà du temps et de l’espace. La poésie “Chanson de moi-même” est l’un des poèmes les plus importants de Walt Whitman. Le poème “Chant moi-même” du poète américain Walt Whitman se compose de 52 versets, ici, je présente le premier et deuxième verset.

Ci-dessous, vous trouverez le texte du poème: ” Chanson de moi-même ” (Song of Myself) de Walt Whitman, traduit en français.

La version anglaise originale du poésie “Song of Myself” ( Chanson de moi-même ) de poète anglais Walt Whitman peut être trouvée sur yeyebook en cliquant ici.

Dans le menu en haut ou à côté, vous pouvez trouver le texte complet du poème “Chanson de moi-même” de Walt Whitman traduit en d’autres langues: italien, espagnol, allemand, chinois, etc.

Bonne lecture.

 

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Walt Whitman

Chanson de moi-même

 

Poème – Texte intégral

Traduit en français

 

1

Je me célèbre moi-même, me chante moi-même, 

Toi tu assumeras tout ce que j’assumerai,

Car les atomes qui sont les miens

ne t’appartiennent pas moins.

 

Je flâne, j’invite mon âme à la flânerie,

Flânant, m’incline sur

une tige d’herbe d’été que j’observe à loisir.

 

Ma langue, l’ensemble des atomes de mon sang,

façonnés par le sol d’ici même, l’air d’ici même,

Ma naissance, ici même, de parents eux-même nés ici,

comme les parents de leurs parents avant eux,

 

Trente-sept ans ce jour, santé parfaite ,

je commence,

Comptant bien ne plus m’interrompre avant la mort.

 

Congédiés les credo, congédiées les écoles,

Ayant pris mesure exacte d’eux sans mépris

mais avec du recul,

J’accueille, est-ce un bien est-ce un mal,

je laisse s’exprimer

sans fin

La nature hasardeuse dans sa vierge énergie.

 

 

2

Aux chambres des maisons affluent les parfums,

les étagères inondent de parfums,

Dont j’inhale moi-même la suavité, que je connais, que j’apprécie,

Sans pour me laisser pour autant circonvenir

par leur distillation trop excitante

 

L’air inodore, qui n’est pas parfum,

qui n’a pas goût d’une essence distillée

Sied à ma bouche depuis toujours,

j’en suis amoureux fou,

 

Voyez, au talus sous le bois où je vais,

j’ôte mon déguisement, je me mets tout nu,

Je brûle de le sentir toucher ma peau.

 

Mon haleine qui fume.

Ondes, échos, susurrements, souche d’amour,

fil soyeux, fourche et vigne,

L’acte d’inspirer, d’expirer, le battement de mon cœur,

le transit du sang avec l’air dans mes poumons,

Vertes ou sèches, les feuilles dans mes narines,

l’odeur du rivage, des rochers sombres de la mer, celle du foin dans la grange,

 

La musique des mots éructés par ma voix

qui se dissout dans les ressacs du vent,

Les intermittents baisers légers,

les brèves étreintes, l’embrassade,

 

Le damier de l’ombre avec la lumière

dans les arbres aux branches qui oscillent doucement,

Le plaisir de se retrouver seul ou dans la cohue des rues,

sur le versant d’une colline, au milieu des champs,

 

La sensation de bonne santé,

le trille aigu du plein midi,

ma chanson au saut du lit

pour saluer le soleil.

 

 

Un millier d’acres, c’est beaucoup pour toi ?

la terre pour toi, c’est grand ?

T’aura-t-il fallu toutes ces années pour apprendre à lire ?

Crois-tu donc, vaniteux, que tu comprends le sens des poèmes ?

 

Reste avec moi une nuit et un jour,

tu verras, tu maîtriseras l’origine absolue des poèmes,

Tu maîtriseras la richesse de la terre et du soleil

(un million de soleils inconnus encore à découvrir !)

 

Jamais plus tu n’accepteras rien de deuxième ou de troisième main

ni ne verras par les yeux des morts,

ni ne te nourriras des spectres livresques,

Ni ne regarderas rien par mes yeux

ni ne prendras rien de ma main,

Mais, oreille ouverte à tous les vents,

seras ton propre filtre.

..

.

Walt Whitman – Chanson de moi-même

Original anglais: Song of Myself (1855)

Poème du livre: Feuilles d’herbe (Leaves of Grass)

Littérature américaine

Texte intégral traduit en français

 

Walt Whitman Chanson de moi-même Texte original en anglais > ici

 

 

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Walt Whitman

Walt Whitman (Walter Whitman, West Hills, 31 mai 1819 – Camden, 26 mars 1892) était un poète, écrivain et journaliste américain. Walt Whitman est l’un des poètes les plus influents de la littérature américaine. Walt Whitman était un chanteur de la liberté et un idéal visionnaire qui place l’homme comme le moment central en ce qui concerne le sens de la perception et de la compréhension des choses, et avec ses écrits, il a jeté les bases du concept de ce qui allait devenir plus tard le “rêve américain“.

 

 

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