PAUL VERLAINE – CLAIR DE LUNE (poésie) CLAUDE DEBUSSY (musique) FRA

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Paul Verlaine

 

Clair de lune

(poésie)

 

 

Votre âme est un paysage choisi

Que vont charmant masques et bergamasques

Jouant du luth et dansant et quasi

Tristes sous leurs déguisements fantasques.

 

 

Tout en chantant sur le mode mineur 

L’amour vainqueur et la vie opportune,

Ils n’ont pas l’air de croire à leur bonheur

Et leur chanson se mêle au clair de lune,

 

 

Au calme clair de lune triste et beau,

Qui fait rêver les oiseaux dans les arbres

Et sangloter d’extase les jets d’eau,

Les grands jets d’eau sveltes parmi les marbres.

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Paul Verlaine – Clair de lune

(poésie)

 

 

 

Claude Debussy

Clair de Lune

(Musique inspirée par la poésie de Paul Verlaine)

 

 

 

 

Paul Verlaine

 

 

Paul Verlaine est un écrivain et poète français du xixe siècle, né à Metz (Moselle) le 30 mars 1844 et mort à Paris le 8 janvier 1896 (à 51 ans).

Il s’essaie à la poésie et publie son premier recueil, Poèmes saturniens en 1866, à 22 ans.

Sa vie est bouleversée quand il rencontre Arthur Rimbaud en septembre 1871. Leur vie amoureuse tumultueuse et errante en Angleterre et en Belgique débouche sur la scène violente où, à Bruxelles, Paul Verlaine blesse superficiellement au poignet celui qu’il appelle son « époux infernal » : jugé et condamné, il reste en prison jusqu’au début de 1875, renouant avec le catholicisme de son enfance et écrivant des poèmes qui prendront place dans ses recueils suivants : Sagesse (1880), Jadis et Naguère (1884) et Parallèlement (1889). Usé par l’alcool et la maladie, Verlaine meurt à 51 ans, le 8 janvier 1896, d’une pneumonie aiguë. Il est inhumé à Paris au cimetière des Batignolles (11e division).

Archétype du poète maudit, Paul Verlaine est reconnu comme un maître par la génération suivante. Son style — fait de musicalité et de fluidité jouant avec les rythmes impairs — et la tonalité de nombre de ses poèmes — associant mélancolie et clairs-obscurs — révèlent, au-delà de l’apparente simplicité formelle, une profonde sensibilité, en résonance avec l’inspiration de certains artistes contemporains, des peintres impressionnistes ou des compositeurs (tels Reynaldo Hahn, Gabriel Fauré et Claude Debussy, qui mettront d’ailleurs en musique plusieurs de ses poèmes). (Wikipedia).

 

 

 

Paul Verlaine

Œuvres poétiques

 

 

Recueils en vers

 

 

Chanson d’automne
sur un mur d’immeuble à Leyde, Pays-Bas
Poèmes saturniens (1866)
Fêtes galantes (1869)
La Bonne Chanson (1870)
Romances sans paroles (1874)
Sagesse (1880)
Jadis et Naguère (1884)
Amour (1888)
Parallèlement (1889)
Dédicaces (1890)
Bonheur (1891)
Chansons pour Elle (1891)
Liturgies intimes (1892)
Odes en son honneur (1893)
Élégies (1893)
Dans les limbes (1894)
Épigrammes (1894)
Chair (1896)
Invectives (1896)
Biblio-sonnets (1913)

 

 

Recueils érotiques

 

Paul Verlaine a publié trois œuvres licencieuses « sous le manteau » afin de contourner la censure :

Les Amies, scènes d’amour sapphique (1867), Auguste Poulet-Malassis, Paris
Femmes (1890), Kistemaeckers, Bruxelles (écrit entre 1888 et la parution du recueil)
Hombres (1903), Albert Messein, Paris (écrit à l’hôpital en 1891)

 

 

 

Œuvres en prose

 

Œuvres de fiction

 

 

Les Mémoires d’un veuf (1886)
Louise Leclercq – Le Poteau – Madame Aubin – Pierre Duchatelet (1886)
Histoires comme ça (1888-1890)
L’Obsesseur (1893)
Conte pédagogique (1895)
Œuvres autobiographiques
La Goutte (1885 ?)
Gosses (1889-1891) : Gosses ; Histoires comme ça. Gosses ; [Jeanne Tresportz] ; Gosses ; Gosses [Mômes-monocles].
Mes hôpitaux (1891)
Souvenirs (1891) : Mes souvenirs de la Commune ; Souvenirs sur Théodore de Banville ; Souvenirs d’hôpital ; Au quartier. Souvenirs des dernières années..
Bénéfices (1891)
Le Diable (1891)
Chronique de l’hôpital. L’Ennui, là (1892)
Souvenirs d’un Messin (1892)
Mes prisons (1893)
Quinze jours en Hollande. Lettres à un ami (1893) avec un portrait de l’auteur par Philippe Zilcken
Onze jours en Belgique (1893)
Un tour à Londres (1894)
Croquis de Belgique
Confessions (1895)
Croquis de Belgique (1895)
[Dernières chroniques de l’hôpital] (1895)
Enfance chrétienne (posthume)
[Fragment dont on a pu retrouver la date, et où Verlaine parle de sa mort à cinquante-deux ans] (posthume)
La Mère souris (posthume)
Les Bigarrures de l’honneur (posthume)

(wikipedia)

 

 

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